mardi 7 juin 2011

Paris - Normandie

Ça...c'est fait !

Ca faisait un moment que ca me chatouillait les pieds ^^ C'est vrai ! pourquoi prendre le train ou la voiture pour rentrer à la maison alors que mon vélo ne demande qu'à découvrir du Pays !

Sacré expérience pour le coup que ce Paris - Reux, environ 200 km au programme.
Jeudi matin, armé de deux bananes, de pâtes d'amande, de quelques barres de céréales, les bidons remplis de menthe fraîche (chuuuuttt, c'est le secret des champions ^^), et d'un sac à dos, 10h sonnait quand je m'éloignais de Boulogne...
J'avais repéré sur le net un itinéraire sympathique qui emprunte les départementales. Merci à son auteur au passage car j'ai traversé de somptueux villages !
http://www.routeyou.com/route/view/25760/randonnee-a-velo-paris-deauville.fr

Seulement, le hic, c'est qu'il était plutôt destiné aux vététistes...La difficulté s’annonçait dès les premiers km  puisqu'il fallait grimper deux escaliers et rejoindre les hauteurs de la Celle Saint Cloud...J'ai donc adapté un chouilla le parcours...

Amateurs de vélo, de paysages et d'aventures, le parcours est largement accessible à tous, n'hésitez pas, plaisir garantis !

3 litres d'eau et 9 heures plus tard, toc toc toc, j'arrivais à la maison. Un peu fatigué mais surtout étonné par l'état de fraîcheur de mes jambes. Et tant mieux ! car dans deux mois et demi, il faudra enchaîner sur le marat'...encore une autre histoire...

Des conditions climatiques excellentes, un pur plaisir, une succession de sensations très différentes, l'euphorie, le bien être, le doute (quand le vent vous rappelle qui est l'patron !), le raz le bol (comme dirait Marco : j'te jure, après les 180 bornes, t'as qu'une envie, le vélo c'est d'le jeter dans l'fossé ^^), le vide, re l'euphorie, le chant, le silence, l'admiration, l'indifférence. Tout cela met votre mental à l'épreuve et au bout du compte, vous en ressortez les images plein la tête et retenez simplement la satisfaction personnelle d'avoir accompli ce dont vous aviez envie.

Et maintenant ?

Tiens ! si j'allais en Corse...

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