TRAIL DU VULCAIN 2016
6 mars 2016, 8h00 sur les hauteurs de Volvic, quelle heureuse surprise, la neige est tombée dans la nuit, il fait -1°c. Les volcans d’Auvergne sont blancs pour notre plaisir. Un authentique trail hivernal s'annonce !
Caro s'est inscrite sur le semi et moi sur le 45.
L'heure est à l'essai de mon nouvel équipement, sac Salomon S-lab 12L, speed cross, T-shirt technique de l'ice trail tarentaise. Mais c'est aussi l'occasion de tester les loukoum de Bernard en condition.
8h30, let's go ! Dès les premiers km nous grimpons sans relâche, les leaders s'éloignaient rapidement. Inutile d'essayer de prendre ce wagon, il n'est pas pour moi.
Dans ma bulle, j'éprouve mes nouvelles pantoufles dans la boue, la neige, les racines, le goudron, les feuilles, et j'avoue m'y sentir incroyablement bien, elles adhèrent parfaitement, de quoi ajuster ma confiance au niveau supérieur.
Plutôt isolé sur ce début de parcours, je gamberge un peu trop et m'installe dans un faux rythme légèrement mollasson.
Premier temps fort de la course, km 13. "Attention ca gliiiiiissse ici, c'est un vraie patinoire...", En effet, un excès de confiance et une jolie glissade plus tard, je me relève, douleur à l'épaule et à l'ischio gauche. Quelques coureurs bienveillants prennent des nouvelles, "ça va moyen !".
Titubant, je prends conscience que ce "groupe" qui me passe à un rythme soutenu peut être ma porte de sortie, alors j'accroche tant bien que mal. Je puise si la pente s'élève et relâche sur le plat jusqu'au premier ravito, km 20 ou notre groupe se disloque.
De nouveau seul dans la forêt enneigée, le plaisir est immense, un coureur 150m devant, un autre à distance équivalente derrière, les paysages défilent...Nous sommes à 1100m d'altitude, les bourrasques de neige nous fouettent le visage, j'en ai plein les yeux, il fait froid, je me sens allègrement bien, nous entamons la descente...L'alternance loukoum, gel fait des miracles.
Km33, crac, aie, la cheville droite qui tourne, j'hurle comme un veau, m’arrête, évalue les dégâts. Cela ne devrait pas m’empêcher de terminer. Je lève le pied quelques minutes le temps de laisser passer la douleur et de trouver la position du pied adéquate pour avancer. Ça va passer cette histoire !!! Quelques km plus loin ça vrille de nouveau, je lâche quelques mots contre moi !
Des coureurs passent, de quoi affecter l'ego. L'adrénaline engendrée a plus d'effet que la fatigue, je termine à une allure respectable pour franchir la ligne après 4h38 en 31ème position sur 649.
Très satisfait de l'équipement, de la forme générale et de la gestion de course malgré un ligament qui aura souffert. , Des bénévoles particulièrement attentionnés, une course que je recommande vivement, surtout dans ces conditions, un véritable succès.
Une bonne semaine de repos s'impose.
Caro terminera après 3h05 d'effort, de bonne augure pour son marat'...
La prépa UTMB continue.
A+
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